Ces dernières années, la Suisse a été confrontée à une recrudescence de phénomènes naturels extrêmes (inondations par les crues, chutes de pierres et de blocs, laves torrentielles et glissements de terrain) en particulier dans les régions alpines. Cette intensification est étroitement liée au réchauffement climatique, qui modifie profondément les équilibres géologiques et hydrologiques du pays.

Face à ces défis, la Suisse n’a d’autre choix que d’intensifier ses efforts d’adaptation. Cela passe par une meilleure planification territoriale, une sensibilisation accrue des populations locales et un investissement soutenu dans les infrastructures de protection. Mais ces mesures, aussi indispensables soient-elles, ne pourront jamais suffire si l’on ne s’attaque pas aux causes profondes. Chaque événement extrême, chaque glissement de terrain ou fonte spectaculaire est un avertissement clair : il est urgent d’agir pour le climat. Réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre n’est plus une option, mais une nécessité vitale. Car si le rythme actuel se poursuit, ce sont les fondements mêmes de notre environnement, de notre sécurité et de notre qualité de vie qui seront irréversiblement ébranlés.

L’offre proposée par Caritas pour la Riviera, soit 22 places d’hébergement d’urgence, outre les problèmes urgents de disponibilité de locaux afin de garantir la continuité de l’accueil, se révèle insuffisante face aux enjeux sociaux concernant les personnes sans-abris5 . Chaque année, des personnes sans solutions de logements durables sont contraintes soit de dormir dehors soit de rejoindre une autre commune vaudoise dans l’espoir d’y obtenir un lit pour la nuit. A Vevey et dans les communes voisines, l’Association Régionale d’Action Sociale Riviera (ARAS) a notamment pour but d’appliquer la Loi sur l’action sociale vaudoise (LASV) du 2 décembre 2003, dont l’article 4a prévoit un droit à une aide d’urgence, en particulier en ce qui concerne le logement. Or, le dernier rapport d’activité de l’ARAS (de 2023) ne faisant aucune mention de l’hébergement d’urgence. 

Le Conseil Communal souhaite que la Municipalité adopte une démarche proactive vis-à-vis de la problématique du sans-abrisme, avec l’objectif de renforcer la coordination intercommunale et de faciliter sa mise en œuvre.

Comme le démontre le rapport du Conseil Fédéral sur l’avenir de la politique suisse en matière de drogue, le modèle répressif dur n’est pas souhaitable. Celui-ci coûte non seulement extrêmement cher mais surtout s’avère avoir des répercussions négatives. Un modèle purement répressif a pour effet d’augmenter les risques sanitaires liés à la qualité des substances ; d’isoler socialement les consommateur·ice·s en stigmatisant leur addiction et de faire perdre tout contrôle sur le marché.

En matière de répression, la situation vaudoise actuelle est particulièrement préoccupante. Alors même que le principal objectif de la politique des 4 piliers est d’élargir les champs d’actions au-delà de la répression, des dires du CE, « l’aspect répressif a été une priorité par rapport aux autres stratégies des 4 piliers ». Tant et si bien qu’il se heurte aujourd’hui à ses propres limites : lenteur de la chaîne pénale, surpopulation carcérale, persistance du deal de rue. 

A la suite de l’appel des communes de Vevey, Yverdon et Lausanne, le Conseil d’Etat a annoncé prendre des mesures dans les champs répressifs et sociosanitaires, mais ce sont principalement les mesures répressives qui ont depuis fait l’objet d’une visibilité accrue, que cela soit en termes d’annonces et de bilan. La présente interpellation souhaite un retour plus global et détaillé sur la mise en œuvre de la politique des quatre piliers avec un retour également sur les mesures proposées par le Conseil d’Etat.

Depuis 2020, le Canton de Vaud a mis en place au sein de la DIVAS (Division des affaires spéciales) le Détachement d’investigations spéciales policières (DISPO) qui mène les enquêtes dans les affaires délicates portant sur des cas de violence policière sur mandat de la Division affaires spéciales (DIVAS) du ministère public.

Le DISPO n’a pas fait l’objet d’un bilan cantonal mais il a été rendu public qu’il a été sollicité à plusieurs reprises. Un premier retour a été demandé dans une interpellation déposée par Mathilde Marendaz qui est toujours sans réponse depuis plus d’une année. Pourtant, il serait utile d’avoir des éléments de la part des acteurs concernés (police cantonale, Ministère public) sur la manière dont le DISPO est mis en œuvre afin de pouvoir les analyser à l’aune des observations et recommandations d’organisation externes déjà publiées. Avec mes collègues Sylvie Podio, Alexandre Démétriadès et Blaise Vionnet, nous demandons donc des informations précises sur la manière dont le DISPO fonctionne au sein du DIVAS.

En collaboration avec Tom Wahli (les Verts) et Jérôme Christen (Vevey Libre), nous avons envoyé la présente interpellation au bureau du conseil communal, aux chef·fes de groupe, à la municipalité. Le bureau, ou le président, n’ont pas voulu la mettre à l’ordre du jour du conseil communal du 19 juin. Nous l’avons donc abordée sous forme abrégée au point divers de cet ordre du jour (qui permet de poser des questions à la Municipalité). Le président du conseil communal a interdit cette prise de parole, entravant ainsi le droit des membres du conseil de poser des questions. Nous la publions ici. Notre préoccupation est celle de la collision entre deux projets, celui de la vidéosurveillance et celui de la réfection de la place de la Gare dans le cadre d’AggloRivelac.

Le comité favorable à ce préavis, constitué des partis de centre-droit et du parti socialiste, ainsi que la majorité de la Municipalité tentent de faire croire à la population que l’objet du vote concerne également les mesures sociales. Il s’agit d’un réarrangement des faits, puisque ces dernières devront, quel que soit le résultat du vote, faire l’objet d’une décision du Conseil communal en décembre de cette année lors de la validation du budget 2026. Comme tous les groupes se déclarent favorables à ces mesures, il ne fait aucun doute qu’elles seront soutenues le moment venu. Le seul objet de ce référendum est bien l’installation ou non d’un des plus grand système de vidéosurveillance de l’espace public en Suisse !

La nouvelle Convention du Canton visant à recalculer les ressources allouées aux écoles spécialisées a fait grand bruit au moment où l’institution le Foyer a failli fermer ses portes après s’être vu diminuer ses postes de travail. Après avoir posé 3 questions orales dont les réponses du Conseiller d’Etat Borloz divergent fortement des échos du terrain, nous déposons une interpellation afin d’obtenir des explications sur cette réforme.

Chères Veveysannes, chers Veveysans, le 29 juin prochain, vous vous prononcerez sur le référendum communal sur le projet de la Municipalité d’installer quarante-quatre caméras de vidéosurveillance sur une surface de 75’000 m2 autour de la gare de Vevey. Notre mouvement politique vous exprime les raisons qui l’incitent à s’opposer à cette mesure.

Nous avons déposé une initiative interpartis à l’attention des chambres fédérales pour que le Conseil fédéral reconnaisse l’État Palestinien. Nous invitons les parlementaires d’autres Cantons à en faire de même pour augmenter la pression sur le Conseil fédéral.

Pour qu’une stratégie en 4 piliers axée sur la prévention, la thérapie, la réduction des risques et la répression soit efficace, il est crucial de différencier les types de consommateurs auxquels ces stratégies s’adressent. Jeunes, moins jeunes, cadres, personnes marginalisées ou fragilisées : les profils sont radicalement différents, parfois surprenants. Ils nécessitent des approches de prévention et de soin adaptées.

A travers le postulat, nous invitons le Conseil d’État à étudier ainsi qu’à présenter les différents profils de consommateurs de substances et formuler des propositions de mesures en matière de politiques de prise en charge, de réduction des risques et de prévention adaptées tenant compte des différents profils préalablement identifiés.